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Taupe
là. . Comment faire? |
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Les taupes sont d'adorables petites
bêtes à la fourrure noire très douce et que l'on ne voit que
rarement. Elles ont une force peu commune et sont capables de bouger
des masses que l'on ne soupçonne pas. |
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Hélas elles ont aussi une
propension à
parfois nous être désagréables en saccageant notre beau travail.
Leur activité à creuser des galeries et en extrayant la terre à
faire des "bulots" proéminents dans notre terrain ou jardin en ruinant
la belle surface verte plane entretenue ou bien en mettant à l'air
des racines des plants nouvellement installés nous fache fortement. |
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Le respect des bio diversités
et la
tolérance veulent que jusqu'à une certaine limite on accepte leur
présence et on vive avec ces désagréments minimes. On peut même
récupérer en surface grâce à elles de la belle terre qui nous
servira lors de la saison des plantations à réaliser la mise en
terre de nouveaux plants. Leur activité a aussi la propriété
d'aérer le sous sol ce qui à terme est favorable à la pousse des
végétaux. |
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Malheureusement, le désagrément
occasionné peut prendre une tournure très vilaine lorsqu'on
commence à avoir journellement de nouveaux "bulots", parfois très
volumineux qui peuvent
rapidement si l'on ne s'en occupe pas régulièrement se compter en
centaines avec parfois des volumes de terre qui rappellent une zone
en chantier. Comme tous les êtres vivants sur la terre, il nous faut
alors marquer notre territoire et intervenir. |
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Après avoir essayé beaucoup de
systèmes trouvés dans le commerce, le plus efficace s'avère les
pièges mécaniques (pièges putanges)
employés par les anciens
taupiers professionnels. |
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Mais
la chasse aux taupes n'est pas
une
chose simple!!! Elle demande de l'observation, de la patience, de la
méthode et de la rigueur. |
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Voici
les fondamentaux qui lorsqu'ils
sont bien appliqués, l'expérience personnelle et transmise à
autrui le montrent, sont très efficaces. |
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La première
chose est de bien observer
le "travail" de la taupe pour la localiser. Il faut donc
étaler les "bulots" de terre et régulariser le sol avec un rateau
pour bien voir où la taupe se trouve, chasse et circule. Aussitôt
qu'elle a fait un ou plusieurs nouveaux "bulots" qui se situe dans sa
zone de chasse il faut agir. |
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On
choisit de préférence un "bulot" qui
représente un carrefour de circulation entre plusieurs départs pour
poser les pièges car on augmente les chances qu'elle repasse à cet
endroit. |
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On
fouille le trou
et l'on cherche les galeries de départs
à partir de ce trou. Au minimum il y en a 2 mais il peut y en avoir
davantage. On prépare autant de pièges que de galeries de départ.
Sans exagérer la destruction de la pelouse, on dégage l'accès à
chacune des galeries pour pouvoir introduire chaque piège. |
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Préparation
d'un piège: |
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Il faut
que la zone de glissement de
l'anneau soit bien lisse. Pour ce faire, lorsque l'on a des pièges
qui ont déjà été utilisés, on donne un petit coup de toile émeri
sur les zones de contact de l'épingle et de l'anneau, suivi d'un
coup de chiffon gras. L'anneau (la tente) doit être attaché à la boucle
de
l'épingle afin de ne pas le perdre dans la terre. Dans certains
pièges une chainette remplit ce rôle sinon mettre une petite ficelle
pour attacher cet anneau. Avec l'écarteur on positionne l'anneau à
quelques centimètres des machoires du piège.
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Ensuite
on
glisse chacun des pièges,
machoire en avant dans chacune des galeries (dans le cas présent 3
galeries
repérées). Attention aux doigts!!
Une fois le piège en place on le bloque dans sa position en plantant
une tige genre sardine de toile de tente dans la boucle de l'épingle
afin d'être sûr de le retrouver. On peut aussi faire ses propres
piquets avec des morceaux de bois prélevés dans les branches
d'arbres. |
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Ensuite
il
reste à refermer le trou.
Pour ma part, j'utilise des morceaux de récupération d'ardoises
pour couvrir le trou et j'étanche à la lumière avec la terre
récupérée du "bulot". Je pose un petit panneau rouge indicateur de
la présence de pièges à cet endroit, lequel me permet de conserver
la mémoire de la pose de ces pièges. Je note également le nombre
de pièges installés dans ce trou car parfois les taupes creusent
une nouvelle galerie qui noie tout dans la terre et il est très
difficile de retrouver son matériel. |
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Il
reste
maintenant à laisser passer
une durée de 24 heures, pendant laquelle la taupe va agir. |
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Passé ce
délai, s'il
n'y
a pas de nouveau "bulot", c'est la probabilité d'avoir réussi. Vous
ouvrez le trou piégé et dégagez les pièges soigneusement car
n'oubliez pas que au moins 1 sur 2 ou 2 sur 3 sont encore armés. Si
tout a été bien exécuté, les chances de succès sont de plus de
80%. |
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La
difficulté principale provient de la localisation de la
taupe, laquelle dans certaines périodes se déplace énormément et
il est très difficile d'agir rapidement là où il faut.
L'observation et la réactivité pour ceci sont très importantes.
L'autre difficulté est l'état du sol et l'accessibilité des
galeries (des galeries "en surface", sorte de tunnels soulevant l'herbe
sont également faciles pour poser des pièges.) qui suivant la période,
le
temps, l'humidité et le lieu,
ne sont pas toujours propices à la pose des pièges. |
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Dans le cas
décrit par les photos, la
taupe a été prise à la première tentative. |
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Passé 24
heures l'expérience montre qu'il est très rare qu'un piège puisse
être encore efficace et il vaut mieux récupérer son matériel,
repartir à zéro et reprendre l'observation.
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